Recentré sur ses activités Luxe et porté par le dynamisme de sa marque phare Gucci, le groupe Kering revendique un premier semestre 2018 marqué par la croissance, avec un chiffre d’affaires à 6,43 milliards d’euros, en progression de +26,8% en données publiées, +33,9% en comparable. Des performances largement supérieures à la progression du secteur, estimée entre +6% et +8% par Bain & Company. En parallèle, le groupe a vu son résultat opérationnel courant atteindre un montant record, en hausse de +53,1% à 1,77 milliard d’euros, tandis que le résultat net part du groupe enregistre une très forte hausse de +185,7% et s’établit à 2,36 milliards d’euros.
À l’instar des précédents semestres, les ventes du groupe ont majoritairement été tirées par Gucci, première marque du groupe Kering, dont le chiffre d’affaires s’établit à 3,85 milliards d’euros, en hausse de +36,0% en données publiées et +44,1% en comparable. La marge opérationnelle de la maison florentine atteint par ailleurs un niveau historique à 38,2%, qui progresse de 620 points de base. Yves Saint Laurent réalise également une belle performance, avec des ventes en hausse de +13,7% en données publiées à 808,2 millions d’euros, tandis que Bottega Veneta subit le contrecoup du ralentissement des flux touristiques en Europe de l’Ouest, et voit ses ventes plier de -6,5% en données publiées et de -0,9% en comparable, à 552,2 millions d’euros.
Le groupe a également salué la « croissance exceptionnelle » de ses autres maisons, qui progresse de +31,1% à 995,5 millions d’euros, tirée notamment par les chaussures et le prêt-a-porter. Kering Eyewear, la branche dédiée à l’activité de lunetterie, enregistre un chiffre d’affaires de 262 millions d’euros, et contribue au chiffre d’affaires du groupe « à hauteur de 208 millions d’euros après élimination des ventes intra-groupe et des royalties perçues par les maisons du groupe ».
Concernant ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice 2018, le groupe s’est montré prudent mais confiant, indiquant qu’il poursuivrait sa stratégie et le pilotage et l’allocation rigoureuse de ses ressources. « Face à des bases de comparaison exigeantes et dans un environnement incertain, nous ferons progresser, cette année encore, nos performances opérationnelles et financières », a commenté François-Henri Pinault, Président-directeur général de Kering.