À l’instar des trois premiers mois de l’exercice 2018, le groupe LVMH réalise un second trimestre marqué par la croissance, avec des ventes en hausse de +11% à 10,8 milliards d’euros.
Sur l’ensemble du semestre, les ventes progressent de +10% à 21,8 milliards d’euros, tandis que le résultat opérationnel courant s’établit à 4,64 milliards d’euros, en hausse de 28%. Le résultat net part du groupe bondit pour sa part de +41% à 3 milliards d’euros. Des résultats largement supérieurs aux performances du marché, dont la progression est estimée entre 6% et 8% par le cabinet Bain & Company.
Des résultats records portés par les performances de l’ensemble des catégories de produits, notamment la Mode & Maroquinerie, qui bénéficie de l’engouement autour de Louis Vuitton, locomotive du numéro 1 mondial du luxe. La division s’impose comme la première source de revenus du groupe et revendique une croissance organique de +13% à 4,3 milliards d’euros au premier trimestre, en hausse de +15% sur l’ensemble du semestre.
En seconde position, la Distribution Sélective progresse de +9% à 3,1 milliards d’euros, portée en partie par la « croissance rapide » des ventes en ligne. Après un premier trimestre marqué par des ventes en hausse de +10%, les ventes de Vins & Spiritueux ralentissent à +3% au second trimestre, mais revendiquent toutefois une croissance de +7% à 2,2 milliards sur l’ensemble du semestre.
« Les excellents résultats du premier semestre témoignent de la forte désirabilité de nos marques et de l’efficacité de notre stratégie. La performance du semestre est d’autant plus remarquable que l’environnement monétaire est défavorable », a commenté Bernard Arnault. Le PDG du groupe LVMH a également assuré rester « vigilant » sur la seconde partie de l’année, du fait d’« incertitudes monétaires et géopolitiques » qui demeurent.