Le 31 août dernier, les représentants de l’État de Californie ont voté à l’unanimité une loi interdisant la commercialisation de produits cosmétiques testés sur les animaux. Une nouvelle avancée majeure dans la lutte pour le bien-être animal, après l’interdiction de la vente d’articles en fourrure dans plusieurs grandes villes de la côte Ouest.
C’est l’un des Etats les plus progressistes du territoire américain, mais c’est aussi l’un des plus investis en faveur de la cause animale. Le 31 août, l’Assemblée de l’Etat de Californie votait à l’unanimité une loi visant à interdire la vente de maquillage et de produits cosmétiques testés sur les animaux. L’interdiction s’appliquera aussi bien au produit final qu’aux différents composants utilisés pour fabriquer les produits.
Une loi portée par la sénatrice Cathleen Galgiani, qui s’est félicitée de l’issue du vote des représentants californiens :
« Je suis fière des législateurs californiens de permettre à la science, à industrie et à l’éthique, de faire un bond en avant. Les produits conçus sans cruauté sont meilleurs pour le marché, sans danger pour les humains, et sans dégâts sur les animaux ».
« La Californie est depuis longtemps un chef de file dans la promotion d’alternatives modernes aux tests sur les animaux, a déclaré pour sa part le sénateur Galgiani dans un communiqué. « L’inaction au niveau fédéral oblige la Californie à montrer la voie en assurant un marché des cosmétiques sans cruauté pour ses citoyens, en interdisant tout nouvel ingrédient ou produit cosmétique testé sur des animaux ».
Ce texte, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2020, est une grande première aux États-Unis, mais s’inscrit dans la continuité des initiatives déjà menées par les grandes villes de la côte Ouest en faveur de la protection des animaux. Récemment, les villes de West Hollywood, Berkeley, San Francisco et Los Angeles ont voté des lois visant à interdire la vente de vêtements et d’accessoires en fourrure animale. En 2000, la Californie était par ailleurs devenue le premier Etat à interdire les tests sur les animaux lorsque d’autres alternatives étaient possibles.