Le groupe de luxe Hermès a fait part de résultats en forte hausse au cours des six premiers mois de l’exercice 2017, grâce à d’excellentes performances dans l’ensemble des zones géographiques.
Sur l’ensemble du semestre, le groupe Hermès revendique un chiffre d’affaires consolidé en progression de +11% à taux de change courants et de +10% à taux de change constants, à 2,71 milliards d’euros. Le bénéfice net progresse de +11% également à 605 millions d’euros (22,3% des ventes), tandis que la marge opérationnelle atteint 34,3% des ventes, son « plus haut niveau historique ».
Des performances à la hausse portées par l’ensemble des zones géographiques, puisque l’Asie, hors Japon, poursuit sa croissance avec des ventes en progression de +14%, +9% pour l’Amérique et +7% pour l’Europe, notamment grâce à l’ouverture de nouveaux magasins phares. Du côté des différents métiers, les performances du groupe ont été soutenues par l’activité Maroquinerie-Sellerie, qui voit ses ventes décoller de +12% sur l’ensemble du semestre. « Son développement a été porté par le rythme soutenu de la production ainsi que par l’augmentation des capacités des trois nouveaux sites en Charente, en Isère et en Franche-Comté. Le groupe a inauguré en juin deux nouveaux sites de production, la Maroquinerie de Normandie et la Ganterie-Maroquinerie de Saint-Junien », souligne Hermès dans un communiqué. La division Vêtements et Accessoires témoigne également d’une bonne dynamique (+10%) au même titre que les Parfums (+8%) et le métier Soie et Textiles (+6%). Seule l’Horlogerie affiche un léger repli de -1%, pénalisée par « un marché toujours difficile ».
« À moyen terme, malgré le renforcement des incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde, le groupe confirme un objectif de progression du chiffre d’affaires à taux constants ambitieux », indique le groupe dans un communiqué, précisant également que « la performance des résultats à fin juin, qui bénéficie de l’impact non récurrent des couvertures de change issues de l’année 2016, ne peut être extrapolée sur l’ensemble de l’année 2017 ».