Après avoir passé la barre des 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016, le maroquinier français Hermès, établit un nouveau record avec des ventes supérieures à 5,5 milliards d’euros, en progression de +9% à taux de change constants, et +7% à taux de change courants, du fait du renforcement de l’euro fin 2017. Une croissance qualifiée de « saine » par le groupe de luxe, puisque reposant essentiellement sur l’augmentation des volumes.
Au cours de l’exercice 2017, la croissance a été portée par l’ensemble des zones géographiques, et notamment l’Asie hors Japon (+11%), qui bénéficie d’un contexte plus favorable à Hong Kong et Macao. L’Amérique et L’Europe affichent une progression de près de +8%, liée à l’ouverture et l’agrandissement de nombreux magasins.
Du côté des différentes divisions du groupe Hermès, le segment Maroquinerie et Sellerie, locomotive du groupe Hermès, revendique une croissance de +10% environ à 2,8 milliards d’euros, un résultat « en ligne avec l’objectif d’augmentation des capacités de production, afin de répondre à la très forte demande ». Les Vêtements et Accessoires progressent de +9,4% à 1,1 milliard, les Parfums de +10% grâce au succès de Twilly d’Hermès, et le métier Soie et Textile de +6%. Seule l’Horlogerie affiche une croissance plus modérée de +1%.
Au quatrième trimestre de l’exercice 2017, le maroquinier a cependant rencontré un ralentissement de ses activités, avec une croissance à données publiées en baisse de -0,4% mais en progression de +4,6% à taux de change constants, principalement lié à des stocks « un peu bas en raison d’une très forte demande », selon Axel Dumas.
Le groupe Hermès, qui publiera ses résultats annuels le 21 mars prochain, se montre confiant pour 2018 et confirme dans un communiqué, un objectif de progression du chiffre d’affaires « à taux constants ambitieux » malgré « le renforcement des incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde ».