Le groupe britannique Burberry a fait état d’une progression de +3% de ses ventes comparables au premier trimestre de son exercice décalé, à 479 millions de livres, contre 478 à la même période l’an dernier. Une croissance timide, mais néanmoins conforme aux prévisions du groupe, qui a également maintenu ses objectifs annuels à taux de change courants et annoncé être « sur la bonne voie » pour réaliser des réductions de coûts de 100 millions de livres (113 millions d’euros).
Du côté des zones géographiques, la maison britannique a vu ses ventes progresser légèrement en Asie Pacifique grâce au dynamisme du marché chinois, mais aussi des dépenses des touristes chinois à Hong Kong, en Corée et au Japon. Le marché américain enregistre une croissance à un chiffre, tandis que la cadence ralentit sur la zone EMEA en raison de la baisse de la fréquentation touristique au Royaume-Uni et en Europe continentale, et de facteurs macroéconomiques au Moyen-Orient.
Au mois de novembre 2017, Marco Gobbetti, directeur général de Burberry, avait présenté un plan de relance visant à faire renouer le groupe avec la croissance, en opérant une montée en gamme de l’offre produits, davantage concentrée sur la mode et la maroquinerie, et une refonte des magasins de la marque. Des initiatives dont les résultats ne devraient pas être visibles avant plusieurs semestres, avait indiqué M. Gobbetti.