Le groupe AccorHotels poursuit sa stratégie d’acquisitions ciblées dans le domaine de l’hôtellerie de luxe et annonce un partenariat stratégique avec le conglomérat sud-africain Mantis, spécialiste du voyage sur mesure.
Après FRHI Hotels and Resorts (Raffles, Fairmont et Swissôtel), les plates-formes onefinestay et Squarebreak, et plus récemment les hôtels Rixos, AccorHotels continue de se renforcer sur le segment de l’hôtellerie de luxe. Le groupe français vient en effet d’annoncer une prise de participation de 50% au capital du conglomérat Mantis. Fondé par Adrian Gardiner en 2000 et basé en Afrique du Sud, le groupe exploite 28 établissements hôteliers, ainsi qu’un portefeuille d’adresses haut de gamme réparties aux quatre coins du globe, composées de boutique-hôtels, de résidences mais également de bateaux de croisière.
« Avec ce partenariat stratégique, nous renforçons l’empreinte du groupe en Afrique, et nous associons à une marque aux racines et à l’histoire fortes, reconnue pour son engagement à préserver l’environnement naturel et ses références prestigieuses dans le secteur de l’hôtellerie », a commenté Sébastien Bazin, Président-directeur général de AccorHotels.
En effet, le rapprochement entre les deux groupes se traduira également par la création du Community Conservation Fund Africa (CCFA), une organisation à but non lucratif, qui réunira les organismes de conservation Wilderness Foundation, Tusk Trust et African Parks. L’ONG aura vocation à lutter contre le déclin de la faune sauvage en Afrique, et s’inscrit dans la lignée des actions mises en place par AccorHotels en faveur de la protection de l’environnement par le biais de son programme Planet 21.
« L’intérêt de cet accord pour le groupe Mantis repose sur l’accès aux puissants réseaux de distribution et à la couverture mondiale d’AccorHotels, qui nous permettront de développer les concepts d’hospitalité et les projets de développement durable auxquels nous avons consacré tant d’efforts », souligne Adrian Gardiner.
L’opération, dont les modalités financières n’ont pas été révélées, reste soumise à l’approbation des autorités réglementaires.