Le groupe de luxe Kering a annoncé son intention de compenser intégralement les émissions de gaz à effet de serre générées par l’ensemble de ses activités, y compris sa chaîne d’approvisionnement, via notamment des programmes de protection des forêts. «Kering s’engage à devenir totalement neutre en carbone à l’échelle du groupe sur l’ensemble de nos activités et de nos chaînes d’approvisionnement», a déclaré le PDG François-Henri Pinault dans un communiqué.
«En parallèle des efforts déployés pour éviter ou réduire nos émissions de CO2, nous allons compenser nos émissions résiduelles tout en soutenant la préservation des forêts critiques et de la biodiversité dans le monde», indique François-Henri Pinault. Il rappelle également que le groupe s’est fixé comme objectif «de réduire de 50% toutes les émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités propres et à sa chaîne d’approvisionnement externe d’ici à 2025, par rapport à 2015».
Le groupe affirme qu’il «compense désormais toutes les émissions annuelles résiduelles comptabilisées dans le scope 3 du GHG Protocol», un standard de comptabilité international comptant trois niveaux : les émissions directes ou « scope 1 », les émissions indirectes liées aux consommations énergétiques ou «scope 2», et enfin les émissions indirectement produites, telles que les émissions liées à l’extraction de matériaux achetés par l’entreprise, ou les émissions liées au transport des salariés – qui constitue souvent la part la plus importante des émissions d’un groupe.
Pour 2018, Kering indique qu’il devra «compenser environ 2,4 millions de tonnes d’équivalent CO2», et que les compensations réalisées au titre de cette année correspondront à la protection ou la préservation de «près de 2 millions d’hectares de forêts dans le monde». Ce système de compensation consiste pour les entreprises à acheter un crédit équivalent à un certain poids de CO2, afin de financer directement ou indirectement un projet de reforestation ou d’investissement dans les énergies renouvelables.