Nouveau rebondissement dans l’affaire Sears. En difficulté depuis plusieurs années, la chaîne américaine annonçait hier, son intention de demander sa mise en liquidation. Cependant, lors de l’audience devant le tribunal de commerce de New York, le distributeur a accepté mardi, d’examiner une nouvelle offre de reprise de la part de son président Edward Lampert.
Y a-t-il encore un espoir pour Sears Holdings et ses 68 000 employés ? Fondée en 1893, la chaîne de grands magasins rencontre depuis plusieurs années d’importantes difficultés financières, marquées par la baisse de son chiffre d’affaires, la fermeture de centaines de magasins et des pertes toujours plus conséquentes. Au mois d’octobre dernier, l’entreprise s’était alors déclarée en faillite. Au mois de décembre, son président, le milliardaire Edward Lampert, qui a acquis le groupe en 2005 via une opération de 11 milliards de dollars, avait présenté une offre de reprise à 4,4 milliards de dollars, s’appuyant sur un financement de 1,3 milliard de dollars provenant de trois banques.
Mais face à l’échec de ce plan de reprise, Sears indiquait ce mardi 8 janvier son intention de demander sa mise en liquidation, qui pourrait entraîner la fermeture de centaines de magasins et le licenciement de plusieurs dizaines de milliers de salariés. Au cours de l’audience, devant le tribunal de commerce de New York, l’un des avocats du groupe a cependant déclaré qu’Edward Lampert devrait présenter au tribunal, une nouvelle offre d’ici le 9 janvier. Il n’en a pas précisé le contenu. Le juge Robert Drain, chargé de l’affaire, a indiqué que Sears comparerait cette offre à une éventuelle procédure de mise en liquidation.