C’est un petit pas pour Gucci, mais un pas de géant pour les défenseurs de la cause animale et de l’environnement. Après Vivienne Westwood, Hugo Boss, Ralph Lauren, Giorgio Armani et plus récemment le groupe Yoox Net-à-Porter, c’est au tour de la maison Gucci de plaider pour une mode sans fourrure.
Si la fourrure a toujours fait partie des racines et de l’héritage de Gucci, l’heure est au changement. Au cours d’une intervention au London College of Fashion, Marco Bizzari, président de la marque florentine, a annoncé la décision de Gucci de bannir les fourrures de ses collections, et ce à compter de la collection Printemps-été 2018. Cette évolution « démontre notre engagement absolu à faire du développement durable un élément indissociable de notre activité », a souligné le président de la maison, propriété du groupe Kering.
Par ailleurs, l’enseigne a également indiqué qu’elle mettrait aux enchères toutes les fourrures restantes, et que les recettes tirées de ces ventes seraient reversées aux organisations de défense des droits des animaux Humane Society International (HSI) et LAV (Italie).
« Durant des décennies, les animaux de l’industrie de la fourrure ont été soumis à une intense cruauté, passant leur vie dans des cages sales et misérables, déclare Joh Vinding, président de Fur Free Alliance, dans un communiqué diffusé par l’organisation. La nouvelle politique fur-free de Gucci change véritablement la donne pour toute l’industrie de la mode et du luxe. Gucci prend une position audacieuse pour les animaux, tout en montrant au monde que la mode de demain se fera sans fourrure ».