Le jugement de l’affaire qui oppose les salariés du lunetier Logo au groupe LVMH, qui devait initialement être rendu aujourd’hui, a finalement été repoussé au 4 juillet prochain.
Au mois de novembre 2016, la société Logo avait été placée en liquidation judiciaire après que le groupe LVMH ait annoncé ne pas renouveler la licence exclusive pour les marques TAG Heuer et Fred qui les liaient au lunetier jurassien depuis 1999. Une décision qui marquait le clap de fin pour Logo, puisque les deux licences représentaient près de 97% de ses 40 millions de chiffre d’affaires.
Au mois de mars, 78 des 172 salariés qu’employait l’entreprise jurassienne, avaient lancé une procédure judiciaire contre LVMH, estimant que le groupe de luxe avait créé une situation de dépendance économique qui avait causé la perte de Logo. Ils réclamaient la somme de 100 000 euros de dommages et intérêts pour leur licenciement.
L’avocat de TAG Heuer avait pour sa part indiqué avoir « soutenu Logo en maintenant la licence plus longtemps que tous les autres » et cela malgré « la gestion défaillante de la direction actuelle de la société et de son actionnaire » évoquée par LVMH au mois de novembre.
Le tribunal de grande instance de Paris rendra sa décision le 4 juillet.